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  • 23 novembre 2024
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Une sage-femme lance l'alerte sur les recommandations vaccinales

Une sage-femme lance l'alerte sur les recommandations vaccinales

« Madame, si vous proposez à une femme enceinte de se faire vacciner et qu'il lui arrive quelque chose, ou à son bébé, qu’il y a par exemple une mort fœtale in utero, comme vous avez suivi les recommandations, on ne pourra rien vous reprocher. Par contre, si vous ne recommandez pas la vaccination, et qu'elle contracte cette grippe et qu’il lui arrive quelque chose, on pourra vous attaquer. Donc proposez la vaccination selon les recommandations. » C'est ce que déclare avoir eu comme réponse Nathalie Derivaux, sage-femme, concernant ses doutes sur la campagne de vaccination contre la grippe H1N1. De quoi nous alerter sur les vaccins contre le COVID-19 à venir ?

Grâce au témoignage d’une sage-femme qui nous rapporte les recommandations pour les femmes enceintes qui lui ont été faites à l’époque de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1, on peut comprendre pourquoi la plupart des médecins préfèrent se protéger et se déresponsabiliser en proposant automatiquement les vaccins.

«  Ça n’est pas la première fois qu’il y a des épidémies, ça ne sera pas la dernière. Il y en a déjà eu une, c’est le H1N1, vous l’avez peut-être vécu, vous étiez toute jeune sage-femme à l’époque. Quel souvenir gardez-vous ? Est-ce qu’il y a une anecdote que vous avez en tête et que vous pourriez nous rappeler ? », demande en entretien vidéo le réalisateur et journaliste de formation Pierre Barnerias à Nathalie Derivaux, sage-femme. Pour cette dernière, se replonger en 2009 ne semble pas difficile.

◆ Des réunions collectives floues proposées pour présenter la vaccination

« Oui bien entendu, parce que je l’ai bien en travers de la gorge. Je me rappelle très bien (...) on nous avait donné des recommandations très floues par rapport au fait de devoir proposer la vaccination aux femmes enceintes. Il y a effectivement des réunions qui ont été proposées pour les professionnels de la santé, les médecins, les infirmières, les sages-femmes, à tous ceux qui étaient en capacité de vacciner les femmes enceintes. Après une heure et demie, deux heures de débat qui ne nous a pas aidé parce qu’à la fin, on ne savait toujours pas si on devait vacciner ou pas, j’ai fini par poser la question : "En pratique, que fait-on ? Une femme enceinte me demande si elle doit aller se faire vacciner ou pas, qu’est-ce que je lui réponds ?" »

 

[caption id="attachment_9930" align="alignnone" width="700"] Image par Miguel Á. Padriñán de Pixabay[/caption]

 

◆ La responsabilité, avant la santé
« Et la réponse qui m’a été faite à l’époque, et j’ai été scandalisée, a été
"Madame, si vous proposez à une femme enceinte de se faire vacciner et qu'il lui arrive quelque chose, ou à son bébé, qu’il y a par exemple une mort fœtale in utero, comme vous avez suivi les recommandations, on ne pourra rien vous reprocher. Par contre, si vous ne recommandez pas la vaccination, et qu'elle contracte cette grippe et qu’il lui arrive quelque chose, on pourra vous attaquer. Donc proposez la vaccination selon les recommandations." Ce à quoi j’ai répondu : "Moi, ce qui m’importe, c’est que les gens, mes patientes, restent en bonne santé. Ce qui m’importe, c’est pas de risquer quelque chose, d’être attaquée ou pas par rapport à ce que j’ai préconisé. Est-ce qu’en décidant de conseiller la vaccination ou pas, je garde ma patiente en bonne santé ? Et son futur bébé aussi ?"Et là je dois vous dire dans la salle, qu’il y avait un silence absolu et que je n’ai eu aucun commentaire sur mon intervention.
Et la réunion s’est terminée là-dessus d’ailleurs.

◆ Un panel de vaccins toujours plus grand pour les professionnels de la santé
Et nous, les sages-femmes, tous les ans, par des décrets de loi, on élargit notre droit de faire des vaccins. Au départ de ma pratique, il y avait certains vaccins qu’on avait le droit de faire. Les autres, il fallait que ce soit un médecin qui le fasse et c’était normal, puisque nous, en tant que professionnelles de la santé, les sages-femmes, on est une profession médicale on est à responsabilités, à compétences limitées on va dire, en quelque sorte, comme les dentistes. Je suis sage-femme, je n’ai pas les compétences d’un médecin généraliste. Et pourtant, des décrets de loi tombent régulièrement pour nous dire : « Vous êtes sage-femme, on a étendu vos compétences, pour vacciner contre ci, ou contre ça. »

Pour voir le témoignage intégral, c’est sur Thana TV :


◆  L'exemple des masques : un aperçu de l'avenir, ou l'occasion dès maintenant de se rebiffer ?

Quand on voit ce qui se passe actuellement par rapport aux masques, à moins d'un rassemblement conséquent des professionnels de la santé et des patients, il peut être légitime de s'inquiéter sur la vaccination à venir. Comme le dit Nathalie Derivaux au début de la vidéo : « Mes patientes se plaignent beaucoup que quand elles mettent le masque, elles sont très mal, et que puisque c’est obligatoire de le mettre, même un certificat médical n’a aucune valeur pour les dispenser de mettre leur masque, même si elles se sentent mal avec leur masque. Si on ne le fait pas, on peut être inquiétés tout de suite par le Conseil de l’Ordre. On peut estimer qu’on ne suit pas les recommandations et on va peut-être nous interdire d’exercer. Même si vous êtes compétent et que vous faites votre travail en âme-et-conscience, si le Conseil de l’Ordre a décidé que vous étiez répréhensible sur certains critères, et bien, on vous interdit d’exercer. Il y a beaucoup de médecins qui ont été très choqués par la façon dont ça a été fait, dont ça a été géré. Un décret de loi qui interdit à un médecin de soigner son patient comme il l’entend, c’est un décret qui fait renoncer à son serment d’Hippocrate. Et je trouve ça extrêmement grave. Et je pense que ça ne s’est jamais produit dans l’histoire de la médecine. »

◆ Des recommandations sanitaires valables juridiquement ou déontologiquement ?

Reste à savoir si juridiquement, de telles recommandations sont légales… Et quand le ou les vaccins contre le COVID-19 (obligatoires ?) sortiront sur le marché, si les médecins seront en quelque sorte « contraints » de le proposer, et de le réaliser. Si ceux parmi eux qui seront contre cet acte médical auront la force de suivre la voix de leur conscience et de s’unir.
On peut aussi se poser cette question éthique : si l'acte de vacciner, ou celui de ne pas vacciner, impliquent tous deux forcément un risque, même minime, de pathologie avec conséquences graves, puisqu’en matière médicale, le risque zéro n’existe pas, pourquoi ne pas laisser alors au médecin le choix de ce risque, en fonction de la constitution physique et psychique de la personne qui se trouve en face d’elle ? Pourquoi pas en fonction aussi de ce que souhaite le patient lui-même ? Et d’alléger le poids de cette fameuse « responsabilité » qui pèse sur les épaules des soignants ou des parents en matière de vaccination ?

 

 


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