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Au Royaume-Uni, AstraZeneca reconnaît certains effets indésirables graves de son vaccin anti-Covid

Au Royaume-Uni, AstraZeneca reconnaît certains effets indésirables graves de son vaccin anti-Covid

Poursuivi en justice au Royaume-Uni par une cinquantaine de victimes et parents de victimes d’effets secondaires graves, voire mortels, suite à l’injection de son vaccin anti-Covid, AstraZeneca admet du bout des lèvres que son produit pouvait, « dans de très rares cas », entraîner des risques pour la santé. À condition que les experts prouvent, pour chaque cas pris séparément, le lien de causalité.

◆ Le syndrome de thrombose avec thrombocytopénie

C’est peut-être un début de victoire pour les victimes d’effets indésirables graves du vaccin AstraZeneca ayant porté plainte contre la firme au Royaume-Uni. Le 28 avril dernier, le journal anglais The Telegraph rapportait que le géant pharmaceutique aurait admis pour la première fois, dans un document juridique remis en février à la Haute Cour britannique, que son vaccin contre le Covid pouvait, « dans de très rares cas, provoquer un TTS », un syndrome de thrombose avec thrombocytopénie entraînant des caillots de sang et un faible taux de plaquettes sanguines.

Le fabricant précise cependant que « le mécanisme causal n’est pas connu. En outre, le TTS peut également survenir en l’absence de vaccin. Dans tous les cas individuels, la causalité relèvera de la compétence de l’expert. » Par cette précision, AstraZeneca admet donc que certains cas de TTS puissent être dus à son vaccin, mais refuse d’endosser la responsabilité de tous les cas de TTS survenus après une vaccination avec son produit.

◆ 100 millions de dollars de dommages et intérêts réclamés

Cet aveu est toutefois d’importance pour la cinquantaine de victimes et de parents de victimes qui ont engagé une action collective en justice contre le laboratoire pour blessures graves ou décès suite à l’injection de son vaccin. Les dommages et intérêts réclamés pourraient s’élever jusqu’à 100 millions de dollars pour l’ensemble des requérants. Faisant valoir que le vaccin AstraZeneca était « défectueux » et n’était pas aussi sûr qu’annoncé, ils poursuivent l’entreprise en vertu de la loi britannique de 1987 sur la protection du consommateur.

◆ Une autre maladie identifiée par les scientifiques, mais niée par AstraZeneca

Si c’est la première fois que, sur le plan judiciaire, AstraZeneca reconnaît la possibilité d’un effet secondaire grave provoqué par son vaccin, en l’occurrence le TTS, il est à noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’avait signalé sur son site en juillet 2021. The Telegraph souligne de son côté que les scientifiques avaient identifié un lien entre le vaccin AstraZeneca et une nouvelle maladie appelée thrombocytopénie et thrombose immunitaires induites par le vaccin (VITT), dès mars 2021. Une pathologie que le fabricant refuse de reconnaître, mais que les avocats des requérants considèrent comme un sous-ensemble du TTS.

Le journal britannique rappelle également que, suite à ces effets secondaires graves identifiés très tôt, un autre vaccin avait été proposé aux personnes de moins 40 ans, pour qui les dommages causés par la maladie étaient moins importants que les risques du vaccin AstraZeneca. Ce produit n’est d’ailleurs guère utilisé aujourd’hui au Royaume-Uni, ni dans la plupart des autres pays (suspendu en France le 15 mars 2021, il a été de nouveau autorisé trois jours plus tard, uniquement pour les personnes de 55 ans et plus, mais sans grand succès auprès de la population et des médecins).

◆ Une balance bénéfices/risques qui reste positive, selon le fabricant

Les arguments de défense d’AstraZeneca ressemblent étonnamment à ceux employés par Pfizer dans le cas du footballeur lavallois François-Xavier Fumu Tamuzo, que nous avons rapporté récemment.

Lire notre article du 02/05/2024 :

Dans sa déclaration déposée à la Haute Cour, AstraZeneca affirme que « la sécurité des patients est [sa] priorité absolue » et que « les autorités de réglementation disposent de normes claires et strictes pour garantir l’utilisation sûre de tous les médicaments, y compris les vaccins ». Donc, si les agences de médicaments autorisent son produit, c’est que tout va bien.

La firme ajoute que « d’après les données des essais cliniques et celles du monde réel, il a été démontré que le vaccin AstraZeneca-Oxford a un profil de sécurité acceptable » et que « les régulateurs du monde entier indiquent constamment que les bénéfices de la vaccination l’emportent sur les risques d’effets secondaires potentiellement extrêmement rares » et mis à jour dans la notice du produit.

◆ L’indemnisation du gouvernement jugée insuffisante par les victimes

The Telegraph rappelle que le gouvernement britannique a signé une « clause d’indemnisation » protégeant le fabricant de l’indemnisation des victimes en cas d’effets indésirables imprévus ou à long terme. C’est donc le gouvernement qui gère son propre système d’indemnisation des victimes.

D’après les chiffres obtenus par The Telegraph, « sur les 163 versements d’indemnisation effectués par le gouvernement britannique en février 2024, au moins 158 sont allés à des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca ». Mais, toujours selon The Telegraph, les victimes (ou victimes présumées) des vaccins estiment que l’indemnisation du gouvernement, d’un montant de 120 000 dollars, est nettement insuffisante. C’est pourquoi elles poursuivent également AstraZeneca en justice.

◆ En France, le lien entre le vaccin et le décès d’Anthony Rio confirmé

En France, l’une des premières victimes de la vaccination anti-Covid est le jeune étudiant nantais de 24 ans Anthony Rio, décédé d’une thrombose veineuse abdominale en mars 2021, dix jours après avoir reçu sa première dose de vaccin AstraZeneca. Ses parents avaient immédiatement porté plainte contre X pour obtenir la réalisation d’une autopsie. Celle-ci avait conclu à un lien possible entre le décès du jeune homme et l’administration du vaccin.

Dans un article du Figaro du 26 mars dernier, l’avocat de la famille rapporte que cette hypothèse est confirmée par l’avancée de l’enquête pénale, qui est cependant loin d’être finie. Il note également que sur les neuf dossiers étudiés par le Pôle de santé publique du parquet de Paris, où un lien est établi entre la vaccination AstraZeneca et le décès de la personne, tous présentaient le même tableau clinique (schématiquement, une thrombose avec hémorragie), alors que les lots de vaccin utilisés étaient différents. Ce qui signifie soit que plusieurs lots étaient défectueux, soit que c’est le produit en lui-même qui pose problème, dans sa conception ou sa fabrication.

Article par Alexandra Joutel

(Image par Paul McManus de Pixabay)

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– Dans notre n° 144 de janvier-février 2023, notre article sur les substances préoccupantes contenues dans les vaccins anti-Covid, en cliquant sur l’image ci-dessous :

– Dans notre numéro 121 (mars-avril 2019), notre article « Vaccins, un plan mondial », en cliquant sur l’image ci-dessous :


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