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Covid-19 : un virologue japonais affirme qu’Omicron et ses sous-variants sont issus d’une expérimentation

Covid-19 : un virologue japonais affirme qu’Omicron et ses sous-variants sont issus d’une expérimentation

Le virologue japonais Takayuki Miyazawa, coauteur d’une étude sur Omicron et ses sous-variants, affirme que les mutations de ces virus n’ont rien de naturel et ne peuvent être le résultat que d’une manipulation intentionnelle dans le cadre d’une expérimentation. Des explications jugées tout à fait recevables par le chercheur français Jean-Marc Sabatier.

◆ Omicron et ses 31 sous-variants

Le 5 août 2023, deux chercheurs japonais, le virologue Takayuki Miyazawa, de l’université de Kyoto, et son confrère Atsushi Tanaka, de l’université d’Osaka, ont publié en preprint le résultat de leurs travaux sur le variant Omicron du virus SARS-CoV-2. Leurs recherches montrent, selon eux, qu’Omicron et ses sous-variants ne sont absolument pas les fruits d’une évolution naturelle du virus.

Invité à s’exprimer quelques semaines plus tard sur une chaîne de télévision japonaise, le Pr Miyazawa explique : « Nous avons cherché le variant juste avant Omicron, c’est-à-dire le variant auquel il manque une seule mutation pour devenir Omicron. Nous avons donc cherché l’ascendant direct d’Omicron. » Montrant le diagramme illustrant les résultats de cette recherche (voir la capture d’écran ci-dessous), le virologue commente : « Nous avons finalement trouvé 31 variants descendant [du virus de] Wuhan à qui il manque une mutation pour devenir Omicron. En d’autres termes, nous cherchions un ascendant direct d’Omicron, mais nous avons trouvé ce qui s’apparente plutôt à la liste de tous ses descendants. »

◆ « Des mutations pour le moins étranges »

Comme Takayuki Miyazawa le souligne dès le début de son interview, « Omicron présente des mutations pour le moins étranges ». Les zones laissées en blanc sur le diagramme indiquent en effet les bouts de séquence où, pour Omicron et pour chacun des variants trouvés, la protéine Spike n’a pas subi de mutation et est identique au virus originel de Wuhan. L’étrangeté réside dans le fait que la séquence conservée se situe à des endroits différents pour chaque variant et qu’à la fin, en observant l’ensemble des variants, toutes les combinaisons possibles sont représentées.

Estimant qu’il y a là un phénomène trop systématique pour être naturel, le virologue japonais conclut : « Nos résultats nous laissent à penser que ces variants sont issus d’une expérimentation. Ces résultats ne s’expliquent que dans le cas où quelqu’un aurait implémenté des mutations dans la séquence d’Omicron, probablement pour déterminer quelles parties sont importantes et lesquelles ne le sont pas. »

◆ « Une création humaine dans le cadre d’une expérimentation »

« Cela signifie-t-il que quelqu’un a délibérément introduit des mutations ? » insistent les journalistes. « Oui. Difficile d’attribuer ça à autre chose qu’à une manipulation intentionnelle. C’est improbable qu’un tel phénomène se produise naturellement. Cela montre clairement qu’Omicron est une création humaine dans le cadre d’une expérimentation », assure le Pr Miyazawa.

La vidéo de cette interview a notamment été relayée sur X (ex-Twitter) parJean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, qui commente : « Scientifiquement, les explications du Prof. Miyazawa sont très valables. Personnellement, ayant longuement travaillé en recherche sur les études de gain de fonction des molécules, ses propos me paraissent 100 % exacts. »

◆ Des inquiétudes quant au futur traité mondial sur les pandémies de l’OMS

Le Pr Miyazawa, qui a depuis fait savoir qu’il avait perdu son poste à l’université de Kyoto (suite à cette étude ou pour d’autres raisons ?), s’est également dit très inquiet, lors de cette interview, à propos du traité international sur les pandémies qui est en cours de préparation au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et qui sera vraisemblablement prêt pour l’Assemblée mondiale de la santé de mai 2024.

👉 Lire notre article du 21 mars 2022 :

Selon le chercheur, « si ce texte est adopté, même si un pays comme le Japon déclare qu’il ne veut pas d’un vaccin, si l’OMS dit : “Non, vous devez vous vacciner”, alors nous serions obligés de l’accepter. Cela pourrait entraîner une perte de souveraineté pour les politiques de santé publique. »

◆ Des attaques bioterroristes à base de virus artificiellement créés ?

À la question de savoir si de grands groupes pharmaceutiques seraient susceptibles d’encourager ces mutations créées par l’homme pour vendre leurs produits à l’échelle mondiale, le virologue japonais répond : « Je suis très inquiet, pas seulement concernant le Covid-19, mais aussi pour d’autres maladies. Je pense que ça pourrait arriver. Les virus peuvent de nos jours être créés artificiellement très facilement. Nous sommes entrés dans une ère où des attaques bioterroristes peuvent être facilement mises en œuvre à l’aide de ces technologies. »

En 2022, le Pr Miyazawa avait déjà fait parler de lui lors d’une conférence à l’université de Kyoto, où il avait dénoncé avec virulence l’impossibilité d’accéder aux données sur les vaccins, de vérifier leur sécurité et leurs composants en raison de la confidentialité des contrats.

Article par Alexandra Joutel

(Image : extrait de l’interview télévisée du Pr Miyazawa)

👉 Lire nos dossiers « De Wuhan à l’Ukraine : Bioterrorisme et propagande » et « Les rouages d’une mise au pas mondiale »  dans notre numéro 141:


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