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Comment expliquer l’effondrement de la natalité en 2023 ?

Comment expliquer l’effondrement de la natalité en 2023 ?

Les chiffres de l’Insee publiés le 4 janvier dernier sont nets et sans bavure : la natalité en France affiche une baisse spectaculaire en 2023. Déjà en 2022, l’Insee parlait d’un nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comment expliquer cette dégringolade historique ?

45 000 naissances de moins qu’en 2022

La natalité en France a pris un sérieux coup dans l’aile ces dernières années. Impossible de tortiller quand on regarde les courbes des naissances publiées le 4 janvier dernier par l’Insee. Celle de 2023 (même si elle s’arrête pour l’instant en novembre) est nettement inférieure aux autres et se situe globalement en dessous des 1 900 naissances par jour.

« En novembre 2023, 1 877 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 5,1 % de moins qu’en novembre 2022. Il s’agit du 17e mois consécutif de baisse par rapport au même mois un an auparavant. En cumul sur les onze premiers mois de l’année, on compte en 2023 environ 45 000 naissances de moins qu’en 2022, soit une baisse de 6,8 % », commente l’Insee.

La natalité la plus basse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

L’année 2023 présente donc un effondrement de la natalité par rapport à l’année dernière, qui n’était déjà pas glorieuse puisque l’Insee indiquait, pour 2022, « des naissances au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». L’Institut national de la statistique et des études économiques note encore que cette baisse s’observe « dans toutes les régions sans exception », en oscillant de –6 % à –8 % selon les territoires.

Selon un article paru dans Les Échos le 5 janvier dernier, la tendance à la baisse des naissances n’est pas nouvelle en France et s’est amorcée au début des années 2010. « Le fléchissement de la fécondité des femmes françaises, conjugué à la hausse de l’âge au premier enfant, a mécaniquement entraîné la lente décrue de la courbe des naissances », expliquent nos confrères. Certes. Mais ce que l’on observe en 2023 n’est pas ce que l’on peut qualifier de « lente décrue ». Il s’agit d’un véritable décrochage.

La faute à un contexte socio-économique difficile ?

Toujours selon cet article, les démographes identifieraient plusieurs facteurs expliquant cette baisse : « Les inquiétudes liées au contexte post-Covid, avec la guerre en Ukraine et la survenue de l’inflation. Mais aussi des tendances plus lourdes, de fond, comme la fragilité économique ou un besoin d’émancipation individuel plus présent. » Et de citer les propos d’un maître de conférences de l’université d’Aix-Marseille rapportés par l’AFP : « Les femmes diplômées sont celles qui se projettent le plus en dehors de la maternité, elles s’investissent et s’épanouissent dans d’autres domaines personnels ou professionnels. » Sans doute, mais cela ne date pas d’hier et n’explique en rien le soudain décrochage de 2023.

Si la survenue de l’inflation semble le facteur le plus pertinent de ceux évoqués, en y ajoutant la hausse des coûts de l’énergie, la difficulté à accéder à des prêts immobiliers, les risques accrus de chômage et autres éléments d’un contexte économique et social plutôt sombre, cela suffit-il à expliquer un nombre de naissances aussi bas ?

Neuf mois après la vaccination à marche forcée

Il est un autre facteur, qui n’est évidemment pas mentionné, mais qui mériterait d’être pris en considération : il s’agit des effets de la vaccination anti-Covid. En effet, la courbe des naissances de l’année 2022, déjà pas extraordinaire au premier semestre, commence sérieusement à s’infléchir à partir de juillet-août. Neuf mois auparavant, nous étions en plein dans la période du pass sanitaire avec ses deux doses obligatoires, très vite suivie par la mise en place du pass vaccinal à trois doses.

Or, c’est bien à ce moment-là que de nombreuses femmes vaccinées ont commencé à se plaindre de troubles menstruels divers et variés, de nature plus ou moins grave. Longtemps passés sous silence, ces troubles sont aujourd’hui reconnus du bout des lèvres, grâce notamment au travail acharné du collectif Où est mon cycle ?, mais ils restent globalement minimisés par les autorités sanitaires qui parlent juste de retards de règles ou d’aménorrhées (disparition des règles) passagères.

De nombreux témoignages de troubles gynécologiques post-vaccinaux

Dans la réalité, le tableau clinique semble plus inquiétant, comme en témoigne le site de Où est mon cycle ? : « Depuis sa création en janvier 2022, le collectif a reçu plus que 4 500 témoignages de femmes attestant de troubles de leur cycle menstruel suite à la vaccination contre la Covid-19. Ces effets indésirables sont parfois des aménorrhées (plus du tout de règles), parfois des hyperménorrhées ou ménorragies (des règles anormalement abondantes et prolongées), y compris chez les femmes ménopausées. Certaines femmes souffrent du syndrome des ovaires polykystiques (connue pour être la principale cause d’infertilité), d’autres ont dû subir une hystérectomie (ablation de tout ou partie de l’utérus). Toutes partagent la même inquiétude, celle de leur santé, les plus jeunes s’inquiétant aussi de leur fertilité. »

4 500 témoignages, c’est déjà beaucoup. Mais combien sont-elles réellement à souffrir de ces pathologies post-vaccinales ? Sans compter celles qui ont subi la réactivation fulgurante d’une endométriose qu’elles avaient pourtant fini par maîtriser, comme on pouvait le lire dès septembre 2021 dans un article du magazine Madmoizelle.

9 381 déclarations en pharmacovigilance au 28 avril 2022

À retardement, la pharmacovigilance commence à admettre ces effets indésirables du vaccin Pfizer, avec 9 381 déclarations de troubles menstruels enregistrées au 28 avril 2022, selon le rapport n° 21 de mai 2023 publié sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Dans ce document, on peut lire p. 60 : « De nouveaux signaux potentiels sont à considérer pour les aménorrhées, les dysménorrhées, les douleurs pelviennes intermenstruelles, la recrudescence de la symptomatologie liée à l’endométriose chez des patientes ayant un antécédent d’endométriose et les métrorragies post-ménopausiques. » Néanmoins, pour ce qui est des dix cas d’infertilité répertoriés, le rapport estime que ces notifications « sont très peu informatives et incomplètes ». Il faudra donc attendre encore un peu.

Quid de la fertilité masculine ?

Reste une autre question : quid de l’impact des vaccins anti-Covid sur la fertilité masculine ? À en croire les « experts », il n’y en aurait pas. Deux études citées par Sciences et Avenir en janvier 2022 attesteraient que ni la fertilité masculine ni la fertilité féminine ne seraient touchées.

Peut-on leur faire confiance quand on sait qu’à la même période Sciences et Avenir se faisait l’écho d’une autre étude indiquant que la vaccination n’avait qu’un « effet léger sur le cycle menstruel » ? De quoi légèrement douter de la fiabilité de certaines études, au regard des milliers de témoignages et des données de pharmacovigilance évoqués plus haut.

Article par Alexandra Joutel

(Image par Esudroff sur Pixabay)


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